LES BUNKERS

Comment écrire l’article de blog parfait!?

Ceci est un extrait gratuit de mon livre "Confessions d'un blogueur". Clique ici pour le télécharger gratuitement!

La première règle si tu veux t’établir en tant qu’expert avec un blogue est celle-ci : il faut que tes articles soient bons. (D’uh!)

Aucune technique, tactique ou stratégie démoniaque ne va te permettre de convaincre les masses de tes compétences si tu n’es pas capable de rédiger un « bon » article.

La question qu’on doit se poser est donc : « Qu’est-ce qui fait qu’un article est bon? »

Contrairement à ce que plusieurs pensent, la qualité d’un article n’est pas décidée par la syntaxe des phrases, l’usage d’un français impeccable ou encore la structure du texte. Non, la qualité d’un article est déterminée par trois facteurs : la valeur ajoutée, la force de l’empreinte et la crédibilité.

Un très bon article de blogue pourrait très bien recevoir un « F » dans un cours de rédaction. L’idée n’est pas de rédiger un essai académique, mais bien d’établir une discussion avec un lecteur dans un but précis.

Et pour ça, on va commencer par s’intéresser à ce que ça veut vraiment dire offrir de la « valeur ».

Ce qui a réellement de la valeur aux yeux des gens…

On peut définir l’expression « valeur ajoutée » de plusieurs façons. À la base, l’expression réfère à la valeur économique ajoutée par une entreprise. On calcule donc le tout avec un signe de dollar.

Pour rendre le concept utile dans le contexte d’un blogue, il faut en élargir un peu sa définition.

Il faut commencer par considérer la « valeur » à partir du point de vue du lecteur et non du rédacteur. On tourne donc la table de bord — au lieu de se demander « combien d’argent cet article m’a apporté? », on se demande « à quel point est-ce que j’ai apprécié cet article? ».

Malheureusement, le degré d’appréciation n’est pas quelque chose de très concret, c’est pourquoi il faut aller une étape plus loin et considérer la « valeur » en tant que charge émotionnelle.

À moins d’être masochiste, notre objectif est de maximiser nos émotions positives et minimiser nos émotions négatives.

Donc, tout ce qui nous apporte de la valeur nous ajoute des émotions positives et tout ce qui « coûte » de la valeur nous apporte des émotions négatives.

Assez simple comme modèle, non?

Pas tant que ça, parce qu’avec une définition comme ça, c’est facile de penser que la colère ou la peur enlèvent de la valeur, mais ce n’est pas exactement vrai… Sinon personne n’écouterait les nouvelles ou les films d’horreur.

Dans ce modèle, les émotions positives sont des émotions qui stimulent (comme la joie, la frustration et la peur) et les émotions négatives sont des émotions qui inhibent (comme la honte, l’ennui, les regrets et le doute de soi).

Ça veut donc dire que si le texte qu’on écrit est ennuyeux, inutilement complexe ou pessimiste, alors il impose inutilement une charge émotionnelle négative au lecteur. Et ça, on n’en veut pas!

Même si tes idées sont bonnes, ce n’est qu’une partie de l’équation. Un texte absolument brillant peut facilement être gâché par une rédaction répétitive, incompréhensible ou simplement ennuyante.

Pour être capable de stimuler le lecteur (dans le contexte d’un blogue), il faut générer ces 4 émotions : la surprise, l’anticipation, le divertissement et la clarté.

La surprise

Ce n’est pas pour rien que plein de blogues utilisent des titres comme « la vérité surprenante sur… », « vous ne croirez pas ce que… », « 4 utilisations étonnantes de… »

Les gens aiment se faire surprendre et la surprise est un des outils de base d’un bon humoriste. Elle nous force à sortir du pilote automatique et nous oblige à porter attention à ce qui se passe.

Il existe plusieurs façons de surprendre les lecteurs. La plus facile est de présenter des informations contradictoires au sens commun.

Considère les exemples suivants…

  • Pour faire en sorte que quelqu’un t’apprécie, arrange-toi pour qu’il te fasse des faveurs et non le contraire! (principe de dissonance cognitive)
  • Si tu participes au 6/49 chaque semaine, tu as autant de chance de gagner en choisissant toujours la même combinaison de 6 fois le chiffre 01 qu’en prenant une combinaison aléatoire chaque fois.
  • Les gens qui vivent à la campagne polluent beaucoup plus que les gens qui vivent dans les villes.
  • Tu as plus de jambes que la moyenne de la population. (Désolé si je me trompe!)

As-tu remarqué comme chaque affirmation t’a légèrement surpris? Tu as probablement dû t’arrêter à chaque fois pour essayer de les rationaliser.

Pour surprendre ton lecteur, tu peux simplement écrire ton article de façon à mener ton lecteur à tirer une conclusion « X », et le surprendre à la dernière seconde en lui proposant la conclusion « Y ».

Par exemple, lorsque je parle de marketing par courriel, je donne souvent l’exemple de l’entreprise House of Rave.

Ils avaient comme habitude d’envoyer l’infolettre A, mais pour faire un test, ils ont un jour décidé d’envoyer l’infolettre B.

On voit tout de suite que l’infolettre A est beaucoup plus élaborée, moins longue et plus plaisante à l’œil. L’infolettre B n’est qu’un gros paquet de texte sans image, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’un exemple flamboyant de marketing de marque! D’ailleurs, selon Hubspot, 65 % des gens préfèrent les infolettres qui contiennent principalement des images!

Alors, selon toi, laquelle des deux infolettres a généré le plus de profits?

L’infolettre B!

Yep! L’infolettre « A » n’a rien donné du tout alors que l’infolettre « B » a généré 120 ventes en deux heures!

Dans cet exemple, j’influence le lecteur à choisir la mauvaise réponse pour le surprendre. Je peux ensuite utiliser l’attention générée par l’effet de surprise pour lui expliquer pourquoi les infolettres textuelles convertissent mieux que les infolettres visuelles.

Tout ça pour dire que les gens aiment se faire surprendre, alors essaie d’intégrer un effet de surprise (ou de nouveauté) à ton contenu.

L’anticipation

Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de la dopamine, mais il s’agit d’un neurotransmetteur qui a longtemps été associé à tort avec le plaisir. En fait, lorsqu’on reçoit une shot de dopamine dans le cerveau on ne ressent pas le bonheur, mais bien l’anticipation (la promesse d’une récompense).

Les scientifiques se sont longtemps trompés au sujet de la dopamine parce que l’effet peut effectivement porter à confusion.

Si ça t’est déjà arrivé de jouer à un jeu vidéo à progression lente (comme Farmville, les Sims ou World of Warcraft) et de te « réveiller » trois heures plus tard en réalisant que tu n’as pas vraiment eu de plaisir, mais que tu n’étais quand même pas capable d’arrêter, alors tu connais très bien l’effet de la dopamine.

En fait, les premières études sur la dopamine ont été réalisées sur des souris. Dans une d’entre elles, les souris recevaient une shot de dopamine chaque fois qu’elles activaient un levier. Les souris se sont mises à appuyer frénétiquement sur le levier sans relâche… jusqu’à ce qu’elles meurent de faim!

Tu te dis sans doute que des souris, c’est un peu con. Mais considère l’histoire de Zhang, un jeune homme de 27 ans qui est mort après avoir passé 7 jours consécutifs sur World of Warcraft!

La dopamine, c’est fort… Très, très fort!

L’anticipation est l’une des émotions les plus puissantes, car c’est elle qui crée les habitudes (et les dépendances). Malheureusement pour nous, ce n’est pas parce qu’on ressent la promesse d’une récompense que cette dernière existe réellement!

Bref, comment fait-on pour donner la même sensation à nos lecteurs qu’une partie de Sims?

C’est simple, on aide le lecteur à visualiser.

L’idée est de décrire une situation désirable à ton lecteur. Dans l’intro de ce livre, j’ai tenté de te faire visualiser en parlant des conséquences de la notoriété sur ma propre vie. Idéalement, tu as tenté d’appliquer chaque affirmation à ta propre situation.

Lors de la rédaction d’un article, tu veux utiliser cette technique tout juste après avoir donné un truc concret ou une statistique.

Par exemple, je peux te dire que le temps de chargement d’un site web a un impact considérable sur sa position dans les résultats de recherche. Ça veut donc dire que plus un site est lent, moins il attire de trafic.

Pour être capable de créer de l’anticipation, on doit ensuite mettre le lecteur dans une position où il peut visualiser l’impact de cette information dans sa vie.

Dans mon cas, je pourrais donner une étude de cas où une personne a augmenté son trafic de 10 ou 20 % en augmentant la rapidité de son site web.

Ensuite, je pourrais donner l’outil de Google qui permet d’analyser gratuitement la vitesse de son site et de se faire proposer une liste d’améliorations en quelques secondes.

La morale de l’histoire, c’est que c’est facile de créer de l’anticipation lorsqu’on offre des infos que la personne peut utiliser pour créer un changement dans sa vie. Cette anticipation est renforcée lorsqu’on donne des études de cas. C’est entre autres pour cette raison que les témoignages sont si performants sur une page de vente!

Si tu fais ça, alors tes lecteurs vont revenir sur ton site web d’une façon compulsive et vont partager ton contenu avec tout leur réseau! Imagine l’impact que cette stratégie peut avoir sur ta notoriété… (Tu vois ce que je viens de faire?)

Le divertissement

L’humour permet d’ajouter de la valeur à presque n’importe quel type de contenu. Bien sûr, le danger avec l’humour, c’est de manquer son coup!

Si tu n’es pas un humoriste né, ne t’inquiète pas, c’est quelque chose qui s’apprend.

En fait, il existe une longue liste de raisons pour lesquelles on rit. Ça peut être à cause d’un jeu de mots, d’une comparaison farfelue, de quelque chose d’inattendu, de quelque chose d’attendu, d’un sous-entendu, d’un sarcasme, d’un malentendu…

Bref, si tu veux apprendre à être plus drôle, je te recommande fortement le livre « Comedy Writing Secrets », c’est pas mal un classique de l’humour.

Il va t’expliquer en détail chaque principe de la création d’une blague de sorte que tu vas être capable d’ajouter une touche d’humour dans tout ce que tu fais!

Et lorsque je dis « humour », je ne parle pas de faire exploser la rate de tes lecteurs à chaque article. Je parle plutôt d’ajouter de petites touches pour faire sourire tes lecteurs.

Personnellement, j’aime bien parsemer mes textes d’images hors contexte, de comparaisons farfelues et d’exagérations. Voici quelques exemples tirés de mon article intitulé « Comment devenir riche et dominer le monde ».

Tu t’es fait servir un mensonge. Le mensonge que si tu te prives assez longtemps — si tu cesses d’aller au restaurant, de payer des bières à 8 $ et des cafés à 5 $ — un jour tu vas pouvoir vivre comme un gangster russe sur un Yatch en plein milieu du pacifique.

[à propos des défaites qu’on se donne] C’est ça… Retourne écouter Vol 920 en mangeant des cheetos et en buvant du vin!

La façon dont on investit ses ressources fait la différence entre finir gérant d’un Mc Donald’s à 65 ans et passer sa retraite dans un château à Versailles.

C’est définitivement un de mes articles les plus colorés. Si ça t’intéresse, clique ici pour lire ce texte.

Bien sûr, on a tous son style de rédaction. Il va falloir que tu trouves un style qui te plaît et que ton audience apprécie.

Voici un autre exemple de blogue très particulier qui utilise l’humour pour ajouter de la valeur à la substance des articles.

La clarté

Les choses sont si complexes qu’un article capable d’apporter de la clarté va connaître beaucoup de succès.

Tu sais, la sensation qu’on a lorsqu’on fait « AH HA!!! Je comprends maintenant! »

Eh bien si tu es capable de susciter cette sensation chez ton lecteur, tu peux être certain qu’il va recommander l’article à tous ses amis!

Mais la question qu’on doit se poser est : « d’où provient cette sensation? »

D’instinct, je dirais que la meilleure façon d’apporter cette sensation est de dépeindre un portrait détaillé des enjeux. Cependant, notre instinct n’est pas notre allié le plus fiable lorsqu’on parle de psychologie.

En fait, il nous truque à croire qu’on en sait plus qu’on en sait réellement.

Considère les énoncés suivants :

  • Je t’explique 8 arguments « pour » et 8 arguments « contre » à propos d’une problématique.
  • Je t’explique uniquement 8 arguments « pour ».
  • Je t’explique 4 arguments « pour ».

Dans lequel de ces scénarios crois-tu que tu sentiras comprendre mieux la situation?

Eh bien ça risque de te surprendre, mais les études ont démontré que moins je t’en dis sur un sujet donné, plus tu vas croire que tu comprends bien les enjeux, et plus je t’en dis, plus tu te sens incompétent face au même problème.

Il s’agit d’un cas typique de « less is more ».

Pourquoi? Eh bien chaque argument ou élément que j’ajoute à un problème augmente l’effort cognitif. Plus tu réfléchis fort, moins tu as l’impression de comprendre.

C’est de là que l’expression « plus on apprend, plus on réalise qu’on ne sait rien » tient ses racines!

Pour plus d’infos sur ce phénomène, je te recommande fortement le livre « Thinking Fast and Slow ».

C’est important de comprendre que ta job en tant que blogueur est de donner aux gens « l’impression » de comprendre, et pour ça, tu dois simplifier l’information que tu donnes et présenter des modèles qui sont faciles à comprendre et mémoriser.

Ça peut paraitre mal de faire ça, mais fais-moi confiance, rédiger du contenu complexe ne rend service à personne.

Pour simplifier ton contenu, tu peux utiliser des dessins, des acronymes, des analogies ou simplement éliminer le jargon.

Pour te donner un exemple, je suis en train de te dire qu’il n’y a que 4 émotions à évoquer pour être capable de faire un bon article de blogue. La vérité est qu’il existe une multitude de variétés d’émotions ayant le potentiel d’offrir de la valeur à tes lecteurs. Mais si je te fais une grosse liste, tu vas juste avoir l’impression d’être perdu!

Je veux que tu passes à l’action, c’est pourquoi je t’en dis le minimum possible (sans rendre le tout complètement con) dans l’espoir que tu aies assez confiance en toi pour écrire d’excellents articles de blogues!

Dernier mot sur la valeur ajoutée

Tu peux apporter de la valeur à tes lecteurs d’une multitude de façons. On vient d’en voir 4, c’est-à-dire…

  • Surprendre les gens avec des informations contre-intuitives.
  • Créer de l’anticipation en faisant miroiter les bénéfices de tes trucs à ton lecteur.
  • Ajouter une touche d’humour.
  • Simplifier l’information pour donner l’illusion de clarté.

Ça fait le tour du premier facteur qui détermine l’efficacité d’un article de blogue. Dans les prochaines pages, je vais te parler de l’empreinte et de la crédibilité de tes articles.

Créer une marque qui laisse une empreinte

Un article a beau être excellent, s’il est générique il est inutile.

Pour être capable d’établir sa notoriété en tant que blogueur, il est impératif que ton article laisse une forte empreinte mnémonique (un mot fancy pour dire que le lecteur va se rappeler de toi).

J’aime bien utiliser l’expression « empreinte » parce que ça me fait penser aux oreillers à mousse mémoire. Lorsque tu pèses dessus avec ton doigt, tu vois que l’oreiller garde l’empreinte de ton doigt pendant quelques secondes. Plus tu pèses fort, plus l’empreinte reste longtemps.

Eh bien lorsqu’une personne tombe sur ton site ou lis un de tes articles, tu fais une empreinte dans sa mousse mémoire mentale.

Par définition, un article qui apporte beaucoup de valeur va générer une empreinte forte. La force de nos souvenirs est associée à la force de l’émotion qui s’y rattache.

Alors si tu fais juste écrire des articles agréables à lire où tu démontres ta personnalité, tu ne devrais pas avoir de problème à laisser une empreinte sur tes lecteurs.

Cependant, les gens ont tellement une vision stupide de ce que représente « une bonne image de marque » que je me sens un peu obligé de défaire quelques mythes…

Ces mythes concernent principalement le « look and feel » du blogue et pas nécessairement l’article en tant que tel, mais je veux te faire réaliser l’importance du contenu en démystifiant certains trucs…

Mythe #1 : ton blogue a besoin d’un nom compliqué.

Je te recommande fortement de bâtir ton blogue sur ton nom personnel. Toutes les marques de luxe portent le nom d’un individu. Et si jamais tu ressens le besoin d’avoir une marque plus tard (pour inclure d’autres gens dans ton projet), tu pourras te servir de l’équité de ta marque personnelle pour infuser ta nouvelle marque de la crédibilité de ton nom.

J’ignore pourquoi tout le monde veut un nom d’entreprise en partant, mais ce n’est pas important. Ne perds pas ton temps avec ça!

En plus, après un certain temps tu vas vouloir changer de nom parce que, pour une raison que j’ignore, il ne sonnera pas aussi bien après deux ans. Au moins, quand tu prends ton propre nom, tu es certain de le garder encore pour un bout (j’espère!)

Bien sûr, si tu as déjà une entreprise avec plusieurs employés, ce conseil ne s’applique peut-être pas.

Mais tsay, Stephane Guerin a bâti sa notoriété avec un blogue personnel tout en étant PDG d’une business de plusieurs millions!

Mythe #2 : Il faut investir dans un logo fancy.

Si tu as un nom, ça te prend un logo right?

Nope! Pas besoin de logo non plus. Et si tu fais à ta tête et que tu en fais un quand même, ça va faire comme avec ton nom. Tu vas l’aimer pendant 1 an et après tu vas vouloir le changer. Ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça!

Honnêtement, les gens se foutent un peu de ton logo. Je n’en ai jamais eu et je n’en veux pas. De plus, si tu fais comme je te conseille et que tu prends ton nom personnel pour établir ta marque, alors un logo ne fait pas tant de sens que ça…

Fais juste marquer ton nom en grosses lettres et mets ta face à côté. Crois-moi, tu vas laisser une bien meilleure impression que si tu essaies de truquer le visiteur à croire que tu es plus gros que ce que tu es.

Mais bon, si tu as déjà une entreprise et un logo, alors ce conseil ne s’applique peut-être pas non plus...

Mythe #3 : L’importance d’un slogan

C’est fou comme les PME veulent toutes avoir un slogan d’entreprise « inspirant » à la Apple.

Google, Coca-Cola et Apple sont tous des entreprises énormes et les règles ne sont pas les mêmes pour eux que pour toi.

Quand tu es petit, ton slogan doit être descriptif.

Le slogan de mon portail de cours n’est pas « Change le monde », mais bien « cours en ligne pour entrepreneurs & marketeurs qui désirent une formation honnête, complète, et axée sur les résultats. »

L’objectif est que les gens comprennent rapidement ce que tu as à offrir et pourquoi ils devraient s’en préoccuper.

Si tu veux une bonne formule, tu peux simplement dire « Salut, moi c’est John! » en gros et écrire ta mission en deux phrases en dessous. Si tu mets une photo de toi à côté, tu es en business pour créer une marque mémorable!

Et si tu as déjà un slogan, mets-toi dans la peau de quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de ton entreprise et essaie de deviner qu’est-ce que l’entreprise fait. Les chances sont que tu pourrais offrir un tout autre service et que le même slogan pourrait s’appliquer. Si c’est le cas, considère changer.

Reste concret et descriptif.

Mythe #4 : l’importance du design.

Quand je travaillais chez Voyages à Rabais, j’avais honte un peu parce que leur site web était affreux. Mais veux-tu savoir quoi? Il vendait mieux qu’un McDonald’s dans un Wal-Mart!

Derek Halpern du blogue SocialTriggers.com n’a pas fait designer son blogue par des professionnels avant d’atteindre 200 000 abonnés et plusieurs millions en revenus!

Oui, un beau blogue aide, mais moins que tu penses.

Si j’étais toi, je prendrais juste un beau thème WordPress facile à apprendre (comme Divi ou Thrive Themes)  et je ferais quelque chose d’ultra simple.

David Grégoire et Frédéric Therrien sont deux exemples de beaux blogues minimalistes.

L’important quand tu commences est de rédiger des articles, pas de passer des heures à tweaker ton site web.

L’image de marque en bref.

Une image de marque n’est pas un logo ou un slogan, c’est l’empreinte que tu vas laisser sur tes visiteurs une fois qu’ils entrent en contact avec ton contenu.

Ton objectif est donc de te distinguer le plus possible et d’apporter le plus de valeur possible à chaque article.

Crédibilité

Si tu veux être vu comme un expert, il faut que tu sois crédible.

Normalement, si ton contenu offre beaucoup de valeur, tu vas instantanément devenir crédible aux yeux de tes lecteurs à cause du Halo Effect. Cependant, si la personne n’est pas complètement convaincue, quelques indicateurs de crédibilité peuvent être assez pour faire basculer la balance en ta faveur.

Bien qu’un beau site web aide à ta crédibilité, c’est loin d’être le déterminant principal!

Si tu veux être crédible, il faut afficher des indicateurs de preuve sociale.

L’idée est d’afficher quelque chose qui va permettre au visiteur de te faire confiance. Ça peut être aussi niaiseux que d’inscrire ses sources au bas de ses articles!

Voici une liste d’indicateurs de preuve sociale que tu peux utiliser sur ton blogue :

  • Lorsque tu en as beaucoup, tu peux afficher ton nombre d’abonnés, visiteurs, fans Facebook, followers Facebook, nombre de partages, etc.
  • Si tu as gagné un prix spécial, tu peux l’afficher dans ta sidebar.
  • Tu peux mettre des témoignages de clients, de collègues ou des endossements de gens bien connus dans le milieu.
  • Si tu es apparu dans les médias, tu peux ajouter les logos de ceux qui ont fait ta couverture.

Ceci étant dit, je crois que l’indicateur le plus important que tu peux offrir aux gens est de rédiger des articles de fond. Si tu te tiens loin des articles bidons à 500 mots et que tu te concentres sur les « vrais » articles de 1 500 mots et plus, la longueur du contenu va immédiatement donner une impression de « wow, il doit savoir de quoi il parle ».

Un drôle de principe de vente veut que, plus tu décris avec détails les problèmes de quelqu’un, plus cette personne aura la conviction que tu possèdes également la solution.

Mais je sais ce que tu te dis… De nos jours, les gens n’ont pas le temps de lire.

Laisse-moi te répondre simplement. Il y a je ne sais combien de millions de gens qui ont lu tous les foutus livres d’Harry Potter et qui en redemandent encore. J’ignore si tu le sais, mais en tout ces livres totalisent 1,084,170 mots.

La morale de l’histoire est : la longueur n’est pas un obstacle à la valeur.

Tout ça pour dire que…

Si j’ai passé beaucoup plus de temps sur la valeur ajoutée que sur les deux autres points, c’est parce que si ton contenu offre beaucoup de valeur, le reste se fait tout seul.

Et pour être capable d’offrir de la valeur, il faut se mettre à la place de ton lecteur et tenter de lui offrir la meilleure expérience de lecture possible.

Si tu fais ça, alors tu vas laisser une empreinte sur ton lecteur et le Halo Effect et le Confirmation Bias vont faire en sorte que non seulement le lecteur va te croire compétent dans ton domaine, mais il va également te mettre sur un piédestal et t’attribuer des qualités que tu n’as même pas.

Tu ne connais pas ces deux termes? Ce n’est pas grave, le prochain chapitre de ce livre est justement dédi&e

Tu as aimé cet article? Tu aimerais être informé des futures publications? Abonne-toi par courriel!

Sur le blogue